Ils se détestent… sans se connaître.

Cassandre et Joshua se détestent. Leur seul lien : travailler pour la même maison d’édition. Absolument tout le reste les oppose.

Mystérieux, charismatique, Josh incarne le cliché du surfeur et ne connaît des relations que l'aspect superficiel et le plaisir charnel.

Quant à Cassandre, indépendante, réservée et éternelle romantique, elle veut croire que l’amour existe encore et qu’il suffit parfois d’un coup de pouce du destin pour tout faire basculer.

Suite à un défi pour l’un et une volonté de changement pour l’autre, ils vont s’inscrire sur le même site de rencontres sans le savoir et apprendre à se connaître à l’aveugle.

Ils vont se dévoiler et s’apprécier… du moins, jusqu’à ce qu’ils découvrent leur identité respective !

Merci aux éditions Addictives pour ce service presse.

Dès la phrase d’accroche du résumé, le charme opère. Un #EnnemiesToLovers de quoi me mettre des étoiles dans les yeux et du baume au cœur. Sans parler du duo d’auteures et de la maison d’éditions qui fournissent des romans que j’apprécie réellement.

Cassandre est une femme à fleur de peau qui se cache derrière un masque pour ne pas être importunée par sa cheffe, ses collègues… Elle se protège comme elle peut d’un monde où elle ne sait plus quelle est sa place. Si ce n’est qu’elle peut compter aveuglément sur sa meilleure amie, Mila, et son amour pour les fêtes foraines.

Au fil de la relation naissante qu’elle entretient avec Sea sur un site de rencontre, elle va prendre confiance en elle et retrouver cette joie de vivre qu’elle a perdu des années auparavant. Leurs échanges tout en douceur et humour vont raviver quelque chose en elle qu’elle croyait perdu, et j’ai adoré la voir oser tout simplement.

Joshua est, pour sa part, un peu plus difficile à cerner. Il parle beaucoup de son physique de surfeur qui fausse ses relations avec les femmes. Ses anciennes partenaires n’allaient jamais bien plus loin que son apparence, et au fil de la lecture on comprend pourquoi. Attention, je ne veux pas dire que notre héros est un homme creux, mais plutôt une personne blessée qui a forgé autour de lui une carapace en béton armé tout en espérant trouver la femme qui en viendra à bout.

Oui, il est tout en contradiction, mais tellement vrai qu’il est possible de le croiser dans la rue. Ses points de vue nous renseignent sur ses aspirations, ses goûts et nous permettent de nous attacher tout autant à lui qu’à Pomme-qui-rit.

La plume des deux auteures est fluide et dynamique. Elles auraient pu tomber dans des écueils communs à ce type de trope, mais elles ont su éviter les pièges et choisir d’aller de l’avant, à l’image de leurs personnages qui s’ouvrent de nouveau à la vie.

Une belle lecture que je recommande assurément.