« AIMERIEZ-VOUS RENCONTRER L’ÂME SOEUR ? MATCH LOVE VA VOUS Y AIDER. »

Gladys (aka la reine des applications de rencontre) est jeune et belle. Mais c’est aussi une rentière ruinée, irrévérencieuse et au bout du rouleau. Pour renflouer son compte en banque, elle n’a pas d’autre choix que d’accepter de tester « Match Love », une toute nouvelle application révolutionnaire destinée à lui faire rencontrer « l’âme sœur ».

Elle n’y croit absolument pas.

Aymeric est jeune et séduisant, il aime les choses simples et peindre. Mais il a perdu le goût pour cet art depuis qu’il est veuf. Comment se retrouve-t-il embarqué dans l’aventure Match Love ? Demandez à ses amis, ils vous diront.

Il rêve de les étriper.

« NOUS AVONS TROUVÉ VOTRE PARTENAIRE IDÉAL. »

Quatre jours, dans un chalet en Suisse, juste avant noël, avec lui...

Elle déteste la neige.

Quatre jours au milieu de rien avec une inconnue...

Il veut faire demi-tour.

Seulement quatre jours pour découvrir l’autre, en apprendre sur soi-même et trouver l'amour, le seul, le vrai, l'unique...

N’importe quoi.

« ALORS, PRÊT(S) À RENCONTRER L’ÂME SOEUR ? »

« OUI » « NON »

OUI.

J’avais déjà lu il y a quelques années un livre de Théo Lemattre et le courant n’était pas passé. Quand les éditions Black Ink ont proposé ce service presse, je me suis dit qu’il était temps de retenter l’expérience d’autant que les retours étaient positifs.

Une application un brin intrusive qui vous aide à trouver l’âme sœur. Le principe est plaisant et promet un moment tout doux. Pas de Love/hate de Friends to lovers, juste de la douceur.

Gladys est une femme cynique, agaçante, arrogante, toisante… Oui, vous aurez compris elle est antipathique au possible, une vraie petite princesse gâtée pourrie. Quand elle perd sa rente liée aux actions dans l’entreprise familiale, la chute est dure. Pourtant sa petite sœur qu’elle méprise ouvertement dès les premières pages du livre lui tend la main et lui propose de participer au lancement de son application de rencontre.

Alors oui, elle évolue et met de l’eau dans son vin… Seulement cela faisait bien longtemps que je n’en avais plus rien à faire d’elle.

De l’autre côté, nous avons Aymeric, veuf depuis un an et toujours fou amoureux de sa femme. S’il paraît normal que ses amis le poussent à sortir du marasme dans lequel il s’enfonce, le forcer à rencontrer une femme est un brin trop. Chacun a sa propre période de deuil et doit décider par lui-même. Bref, il est blessé que dis-je à vif tout en envoyant des signaux assez contraires. Il serait presque touchant s’il ne donnait l’impression de subir au début tout cela pour finalement le vivre à contrecœur.

L’alternance de point de vue est un plus, bien que la plus grande partie soit du point de vue celle qui se surnomme elle-même « la vipère ». La psychologie des personnages est survolée ce qui empêche tout attachement. De plus, leurs attitudes sont parfois cliché.

En conclusion, une deuxième lecture qui m’a de nouveau laissé sur la touche.