Sans Coeur , Sans Ame ~ Angel Arekin

SANS COEUR :

Abigael se sent quelconque et tente en vain d’attirer le regard des hommes, quitte à passer pour une fille facile. L’arrivée de Ciaràn Mordret dans son quotidien va changer la donne, et son étrange proposition bouleverser tous les repères de la jeune fille.  À mesure que ses sentiments grandissent pour le beau et ténébreux Ciaràn, Abigael comprend que son comportement atypique cache un lourd secret.
C’est sa vie entière qui peut basculer si elle choisit de rester avec lui…

SANS COEUR est une fiction dark qui n’entre pas dans les codes de la romance classique : romance y rime avec violence, séduction avec soumission, et certaines scènes peuvent surprendre les lectrices non averties.

 

SANS AME:

Abigael et Ciaràn, libérés de leurs secrets, ont réussi à trouver un certain équilibre. Mais en Thaïlande, loin du cadre familial et des règles établies, Ciaràn ne prend pas ses médicaments. Vulnérable, il a de plus en plus de mal à maîtriser ses pulsions. Abigael n’a jamais été autant en danger…

SANS ÂME est une fiction dark qui n’entre pas dans les codes de la romance classique : romance y rime avec violence, séduction avec soumission, et certaines scènes peuvent surprendre les lectrices non averties.

 

 

Je ne suis pas une adepte de la dark romance, néanmoins, après avoir lu Love business, et avant de lire Hidden désire, ma copine Pauline, et Angel Arekin m’ont conseillé de lire les livres sur Ciaràn Mordret, oui 2 livres (Sans cœur et Sans âme) je vous assure qu’il fallait bien cela pour (tenter) de cerner ce personnage. Les ayant lus d’une traite, et comme ils parlent des mêmes personnages, je vous en parle dans une seule et même chronique. 
 
Sans coeur est narré par Abigael et Sans âme par Ciaràn.
Ces livres sont aussi dérangeants que captivants. Je ne saurais pas vous dire si j’ai aimé, en tout cas ils ne m’ont pas laissé indifférente. C’est une romance comme on en voit peu (enfin moi), alors si vous voulez du cœur coulant, de la tendresse et des paillettes dans les yeux, ces livres ne vous en apporteront pas, du moins pas au sens classique, et c’est ce qui est déroutant, car il y a bien une romance. La plume de l’auteure nous transporte, et en victime consentante, je n’ai pu que tourner les pages pour tenter de comprendre ce qui me fascinait.
Abigail est une jeune femme quelconque, qui tente de combler un vide en elle en s’amourachant du 1er venu, elle enchaine les déceptions. Elle brille telle une luciole et se brûle régulièrement les ailes.
Dans le livre Sans cœur, c’est elle qui nous raconte l’histoire, j’ai trouvé cela intéressant de commencer par elle, de voir ses failles, mais aussi sa force de caractère qui s’affine au fil des pages.
Ciaràn, fils de la célèbre famille Mordret, est aussi sombre que mystérieux, son statut et son physique lui permettent de se jouer des autres, ils les attirent dans sa sombre lumière pour mieux les éteindre dans ses ombres.
La rencontre entre la lumineuse Abigail, teintée des couleurs de ses émotions, face à l’obscurité et la noirceur de Ciaràn génère un tel contraste que cela est aussi beau que troublant. Je me suis interrogée sur les raisons de Ciaràn mais surtout sur la santé mentale d’Abi. Pour quelles raisons peut-elle accepter d’être entraînée dans ce vide obscur ? Et au fil des pages, on découvre les raisons, les émotions, les sentiments d’Abi mais surtout on découvre Ciaràn, cet homme si particulier, et malgré tout, je m’y suis attachée.
Dans ces livres, on découvre la famille Mordret, enfin famille c’est vite dit, tellement elle est dégingandée. La mère est celle qui prête le plus à sourire, même si c’est assez pathétique. Declan (le grand frère) est celui qui semble le plus « normal » et j’ai hâte de le découvrir.
En dehors de cette famille, il y a aussi Quentin et Lily, les seuls amis d’Abigael, et encore une fois, l’auteure nous propose de drôles de personnages.
J’ai apprécié cette lecture, mais ce style reste particulier pour moi. Je suis conquise par la plume de l’auteure, la qualité du vocabulaire employé me plait beaucoup, elle insuffle une certaine tension qui court sur notre peau, néanmoins adoucie par l’humour et les reparties qui ne manquent pas de piquant.
Ici rien de glauque, et pas vraiment de violence (hormis dans la tête de Ciaràn) la question de la domination et de l’appartenance reste entière, mais de façon très psychologique.

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